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Suite numérique

I-Généralités sur les suites :

1.Définition:

Une suite numérique (\(u_n\)) est une fonction ou application de l'ensemble des entiers (ou un sous-ensemble d'entiers) dans un ensemble de nombres réels ou complexes, (souvent \(\mathbb{R}\) ). 

Autrement dit, c’est une fonction définie par : \(u :I\subset \mathbb{N}\longrightarrow \mathbb{R}\\n\mapsto u(n)\) 

Une suite peut être notée de plusieurs façons : 

\((u_n)\) s’appelle le terme général de la suite, (où n est l'indice qui varie)

\((u_0, u_1, u_2, \dots)\),  représente explicitement les termes de la suite,  (\(u_0\) s’appelle le premier terme de la suite)

 

2. Suite majorée – suite minorée – suite bornée:

Suite majorée : 

Une suite \((u_n)\) est dite majorée s'il existe un réel \(M\) tel que pour tout \(n \in \mathbb{N}, u_n \leq M\).

Exemple :

Prenons la suite \((u_n)\) définie par:

 \(u_n = 1 - \frac{1}{n}\).

Cette suite est majorée par \(1\) car, pour tout \(n \in \mathbb{N}:u_n \leq 1\)

Suite minorée : 

Une suite \((u_n)\) est dite minorée s'il existe un réel \(m\) tel que pour tout \(n \in \mathbb{N}, u_n \geq m\).

 Exemple de Suite minorée :

soit la suite \((v_n)\) définie par :

 \(v_n = -2 + \frac{1}{n}\).

Cette suite est minorée par \(−2\) car, pour tout \(n \in \mathbb{N}:v_n \geq -2\)

Suite bornée :

 Une suite \((u_n)\) est dite bornée si elle est à la fois majorée et minorée, c'est-à-dire s'il existe des réels \(m\) et \(M\) tels que pour tout \(n \in \mathbb{N}, m \leq u_n \leq M\).

 

Exemple de Suite bornée :

Soit  la suite \((u_n)\) définie par:

 \(u_n = (-1)^n \cdot \frac{1}{n}\).

Cette suite est bornée car, pour tout \(n \in \mathbb{N}, on\  a\  ∣u_n| \leq 1\)

 

3.La monotonie d’une suite :

 

Une suite \((u_n)\) est dite monotone si elle est soit croissante, soit décroissante : 

Suite croissante :

 \((u_n)\) est croissante si pour tous \(u_{n+1} \geq u_n\).

 

Suite décroissante : 

\((u_n)\) est décroissante si pour tous nn, \(u_{n+1} \leq u_n\).

 

Une suite peut être monotone et bornée, ce qui implique qu'elle converge (théorème de convergence monotone).

 

II-Suite arithmétique :

1. Définition

 

Une suite arithmétique est une suite dont la différence entre deux termes consécutifs est constante. Autrement dit, il existe une constante \(r\) (appelée raison) telle que : \(u_{n+1} = u_n + r \quad \text{pour tout } n \in \mathbb{N}\). La forme explicite de cette suite est donnée par :

 \(u_n = u_0 + n \cdot r\).

Si \(u_1\) laforme explicite est : 

\(u_n =u_1+(n-1)r\)

 

Exemple

 

Prenons la suite \((u_n)\) définie par \(u_n = 2 + 3n\). 

Cette suite est arithmétique de raison \(r = 3\). En effet, chaque terme est obtenu en ajoutant \(3\) au terme précédent

 

 2.propriété et Caractéristiques :

 

La suite arithmétique est caractérisée par une raison r constante.

Si \(r = 0\), la suite est constante, c'est-à-dire que tous ses termes sont égaux à \(u_0\).

Si \(u_n\) est une suite arithmétique de raison \(r\) alors pour tout entier \(n\ge 0\) et tout   \(p\ge 0\) on a :

 \(u_n-u_p= (n-p) r\) 

Si \(u_0\) est le premier terme et \(n\ge p\) on a :

\( u_n+u_{n-p}= u_0+u_n\)

\(u_{n+1}\)est la moyenne arithmétique des termes \(u_n\)  et \(u_{n+2}\)

\( 2u_{n+1}= u_n+u_{n+2}\)

si \(u_n \) est une suite numérique et \(n>p\) le nombre de termes \(u_p\) à \(u_n\) est égal à \(n-p\)  et le nombres de termes  de \(u_p\)  à \(u_{n+1}\) est \(n-p+1\)

3. La somme \(S_n\) :

La somme des \(n+1\) premiers termes d'une suite arithmétique est donnée par la formule : 

 

\(S_n = \frac{n+1}{2} \left( 2u_0 + (n)r \right)\) ou \(S_n = \frac{n+1}{2} \left( u_0 + u_n \right)\). 

 

\(S_n =\frac{nbres \ de \ termes \times (1er \ terme +der \ terme)}{2}\)

Démonstration:

Soit (\(u_n\)) une suite arithmétique de raison \(r\)

\(S_n=u_0 +u_{1}+\cdots+u_{n-1}+u_n\) et de même  \(S_n =u_n+u_{n-1}+\cdots+u_{1}+u_0\)

faisons la somme des deux écritures de \(S_n\)  on obtient: 

\(2S_n=( u _0+u_n) +(u_1+u_{n-1})+\cdots+(u_{n-1}+u_1)+(u_n+u_0)\)  

Puisque \(u_n\) est suite arithmétique donc   pour tout \(k \in \mathbb{N}\) on a : 

\(u_{p+k}+u_{n-k}=(u_p+kr)+(u_p+(n-k-p)r)\)

 

\(u_{p+k}+u_{n-k}=u_p+kr-kr+u_p+(n-p)r -pr\)

 

\(u_{p+k}+u_{n-k}=u_p+\underbrace{u_p+(n-p)r}_{u_{n}}\)

 Donc

\(2S_n=( u _0+u_n) +(u_1+u_{n-1})+\cdots+(u_{n-1}+u_1)+(u_n+u_0)\) 

\(2S_n=\underbrace{\underbrace{u_0 +u_n}+\underbrace{u_0+u_n} +\underbrace{u_0+u_n}+.........+\underbrace{u_0+u_n}}_{(n+1)fois}\)

 

ce qui donne : \(S_n=\frac{(n+1)(u_0+u_n)}{2}\)

Pour la suite arithmétique \((u_n)\) définie par:

 

 \(u_n = 2 + 3n\) 

La somme des termes est donnée par :

\(S_n = \frac{n+1}{2} \left( u_0+ u_n  \right)\)

 \(= \frac{n+1}{2} \left( 2+ 2+3n \right) = \frac{n+1}{2} \cdot (3n +4)\).

Remarques :

\(S_{n}=\frac{(n-p+1)}{2}(u_p+u_n)\)

 

\(S_{n}=u_p+u_{p+1}+u_{p+2}+\cdots+u_n=\sum^{n}_{i=p}u_i\)

 

si \(p=0\):  \(\sum^{n}_{i=p}u_i=\frac{(n+1)}{2}(u_0+u_n)\)

 

si \(p=1\):  \(\sum^{n}_{i=p}u_i=\frac{n}{2}(u_1+u_n)\)

III-Suite géométrique:

1- Définition

Une suite géométrique est une suite dont chaque terme après le premier est obtenu en multipliant le terme précédent par une constante \(q\), appelée raison. 

Formellement : \(v_{n+1} = q \cdot v_n \quad \text {pour tout} \ n \in \mathbb{N}\). 

Exemple :

 Prenons la suite \((v_n)\) définie par \(v_n = 2 \cdot 3^n\). 

Cette suite est géométrique de raison \(q=3\). Chaque terme est obtenu en multipliant le terme précédent par \(3\).

 

2-Propriété:

 

Soit \(v_n\) suite  géométrique de raison \(q\) de premier terme \(v_0\neq0\) :

Sa forme recurrente est donné par : 

 

\(\forall  n\ge0 : v_{n+1}=v_n\times q\)

 

Sa forme explicite est donnépar :

 

\(u_n =v_0\times q^n\)

 

Forme qui permet de connaitre les élement caractéristique de la suite (\(v_0\) et \(q\))

 

\(\forall n\ge 0 \ et\  \forall p\ge 0\): \(v_n=v_p\times q^{n-p}\) 

 

\(\forall n\ge p : v^{2}_{n+1}=v_{n}\times v_{n+2}\)

Remarque: 

si \(v_n\) est un e suite geometrique de raison \(q\) (\(q\neq0\))

si  \(p=0 : v_n =v_0q^n\)

si \(p=1 : v_n=v_1q^{n-1}\)

 si \(v_0>0\)  et \(q>0\)  alors  \(v_n\)  est croissante 

si  \(v_0>0\) et  \(0<q<1\)  alors  \(v_n\) est décroissante 

3. La somme \(S_n\)

La somme des termes d’une suite géométrique est donnée par : 

 

\(S_n = v_p \cdot \frac{1 - q^{n-p+1}}{1 - q} \quad \text{si } q \neq 1\).

Si \(q=1\), la somme de (n+1) termes est simplement :

\(S_n = (n+1) \cdot v_0\)

 

Démonstration :

on pose  \(S_n=v_p+v_{p+1} +v_{p+2}\cdots+v_{n-1}+v_n\) multipliant \(S_n\) par \(q\)  on obtient :

 

\(qS_n= qv_p+qv_{p+1} +qv_{p+2}\cdots+qv_{n-1}+qv_n\)

 

\(=v_{p+1}+v_{n+2}+\cdots+v_{n}+v_{n+1}\) donc:

 

 \(S_{n}-qS_{n}= v_{p}-v_{p+1}+v_{p+1}-v_{p+2}+\cdots+v_{n-1}-v_{n}+v_{n}-v_{n+1}\)

 

\(=v_p -v_{n+1} \)

 

\(S_{n}-qS_{n}=v_p -v_{n+1}\)  et comme \(v_{n+1}=v_p\times q^{n+1-p}\)
 ce qui donne :

\(S_{n}-qS_{n}= v_p-v_p\times q^{n+1-p}\)

\(\Downarrow\) 

 

 \(S_n(1-q)=v_p(1-q^{n+1-p})\)

\(\Downarrow\) 

\(S_n=v_p\times \frac{1-q^{n+1-p}}{1-q}\) ( car \((1-q)\neq 0\))

 

Remarques:

\(S_n=\sum_{i=p}^{i=n} (v_{i})\)  avec (\(v_p\) 1er terme ; \(v_n\) dernier terme et \(n-p+1\) nombres de termes

\(S_n=\sum_{i=p}^{i=n} (v_{i})=v_0+v_1+\cdots+v_n=v_0\times \frac{1-q^{n+1}}{1-q}\)   \(\forall n\in \mathbb{N}\)

\(S_n=\sum_{i=p}^{i=n} (v_{i})=v_0+v_1+\cdots+v_{n-1}=v_0\times \frac{1-q^{n}}{1-q}\)   \(\forall n\in \mathbb{N^*}\)

\(S_n=\sum_{i=p}^{i=n} (v_{i})=v_1+v_1+\cdots+v_{n-1}=v_1\times \frac{1-q^{n}}{1-q}\) 

Exemple : 

Pour la suite géométrique \(v_n = 2 \cdot 3^n\), la somme des \(n\) premiers termes est donnée par :\(S_n=\sum_{i=0}^{i=n-1}v_{i}=v_0+v_1+\cdots+v_{n-1}=v_0\times \frac{1-q^{n}}{1-q}\)

 \(S_n = 2 \cdot \frac{1 - 3^n}{1 - 3} = 2 \cdot \frac{3^n - 1}{2} = 3^n – 1\). 

La somme des \(n+1\) premiers termes est donnée par:

\(S_n=\sum_{i=0}^{i=n}v_{i}=v_0+v_1+\cdots+v_{n}=v_0\times \frac{1-q^{n+1}}{1-q}\) 

 

\(S_n = 2 \cdot \frac{1 - 3^{n+1}}{1 - 3} = 2 \cdot \frac{3^{n+1} - 1}{2} = 3^{n+1} – 1\).

4. Caractéristiques :

• Si \(∣q∣<1\), la suite converge vers \(0\) à mesure que \(n\) tend vers l'infini.

• Si \(q=1\), tous les termes de la suite sont égaux à \(v_0\) (\(v_n\) converge vers 0)

• Si \(q>1\), la suite est croissante et tend vers \(\pm\infty\) selon le signe de \(v_0\)( \(v_n\) diverge)

• Si \(−1<q<0\), la suite alterne entre des valeurs positives et négatives, mais tend vers 0(\(v_n\) converge vers 0)

• Si \(q<−1\), la suite oscille de plus en plus largement(\(v_n\) oscille et diverge)

 

  • Exemple

Si \(∣q∣<1\), prenons la suite \(w_n = 2 \cdot \left(\frac{1}{2}\right)^n\). Cette suite converge vers \(0\) à mesure que \(n\) tend vers l'infini.

Si \(q=1\), prenons la suite \(z_n = 4\). Cette suite est constante et ne varie pas.

 

 

IV- Limites d’une suite numérique

1.Limite finie d’une suite

•Une suite \((u_n)\) admet une limite finie \(L\) 

Si, pour tout \(\varepsilon > 0\), il existe un entier \(N\) tel que pour tout \(n \geq N, |u_n - L| < \varepsilon\).

On note alors : \(\lim_{n \to \infty}=L\) . 

2. Limite infinie d’une suite

•Une suite \((u_n)\) admet une limite infinie

 Si pour tout \(M>0\), il existe un entier \(N\) tel que pour tout \(n \geq N, |u_n| > M\). La suite tend alors vers \(+\infty \ ou \ -\infty\).

Exemple 

Prenons la suite \((u_n)\) définie par: 

 \(u_n = \frac{1}{n}\). 

Cette suite converge vers \(0\), c’est-à-dire :\(\lim_{n \to \infty} u_n = 0\).

 

 Limite infinie d’une suite

Prenons la suite \((v_n)\) définie par:

 \(v_n = n\). 

Cette suite tend vers \(+\infty\) à mesure que \(n\) croît :\(\lim_{n \to \infty} v_n = +\infty\)

V- Opérations sur les limites des suites

Si \((u_n)\) et \((v_n)\) sont deux suites convergentes, alors :

1.Somme : 

\(\lim_{n \to \infty} (u_n + v_n) = \lim_{n \to \infty}  + \lim_{n \to \infty}\) .

2.Produit:

 \(\lim_{n \to \infty} (u_n \cdot v_n) = \lim_{n \to \infty} u_n \cdot \lim_{n \to \infty} v_n\).

3.Quotient:

(si \(\lim_{n \to \infty} v_n \neq 0) : \lim_{n \to \infty} \frac{u_n}{v_n} = \frac{\lim_{n \to \infty} u_n}{\lim_{n \to \infty} v_n}\).

 

VI- convergence et divergence d'une suite

 1.Convergence 

Une suite convergente est une suite qui admet une limite L c'est à dire: \(\lim_{n \to +\infty } =L⟺∀ϵ>0,∃N∈N, ∀n≥N, ∣un−L∣<ϵ\).

 Si une suite est monotone et bornée, alors elle converge

Si \((u_n)\) est croissante et majorée alors \((u_n)\) converge.

Si \((u_n)\) est décroissante et minorée alors \((u_n)\) converge.

Exemple : Prenons la suite \((w_n)\) définie par:

\(w_n = 2 + \frac{1}{n}\). 

Cette suite converge vers \(2\), car pour tout \(\varepsilon > 0\), il existe un \(N\) tel que pour tout \(n \geq N, |w_n - 2| < \varepsilon\)

2.Divergence 

Une suite \((u_n)\) est divergente si elle n'admet pas de limite, c'est-à-dire la limite de la suite \((u_n)\) lorsque \(n\) tend vers l'infini n'existe pas. . 

Formellement : 

Si \((u_n)\) est croissante (\(u_{n+1 }\ge u_n\)) pas majorée alors \((u_n)\) diverge.

Si \((u_n)\) est décroissante (\(u_{n+1 }\le u_n\)) pas  minorée alors \((u_n)\) diverge.

exemple \(u_n=n\) suite croissante (car \(n+1>n\)) non majoré  donc diverge vers \(+\infty\)  

 \(\lim_{n\to +\infty}=+\infty\)

\(\lim_{n \to +\infty }\)  n’existe pas ⟺ \(∀L∈\mathbb{R}, ∃\varepsilon>0, ∀N∈N, ∃n≥N, ∣u_n−L∣≥\varepsilon\)

 3.Théorème de la limite monotone

Une suite monotone est non bornée, elle diverge.

Une suite monotone et bornée (ou majoré ou minoré) est convergente.

 

VII-Suites particulières

 1.Suite de la forme \(u_n = q^n\) avec \(q \in \mathbb{R}\)

Cette suite est géométrique.

  • Si \(∣q∣<1\), la suite converge vers \(0\)  
  • Si \(q=1\), tous les termes sont égaux à \(1\) 
  • Si \(q>1\), la suite tend vers \(+\infty\) 
  • Si \(q<−1\), la suite oscille entre des valeurs positives et négatives. Exemple si \(q=-2 : u_0= (-2) ^0=1 ; u_1 = (-2) ; u_2= (-2) ^2=4 ; u_3= (-2) ^3=-8 ; ......\)

Prenons la suite suivante :

 \(u_n = \left(\frac{1}{2}\right)^n\). 

Cette suite est géométrique de raison \(q = \frac{1}{2}\). Elle converge vers \(0\).

 

2. Suite de la forme \(u_n = n^r\) avec \(r \in \mathbb{Q}^*\)

Si \(r>0\), la suite croît sans borne : \(\lim_{n \to +\infty } n^{r}=+\infty\) 

 

Si \(r<0\), la suite décroît vers \(0\): \(\lim_{n \to +\infty } n^{r}=0\)

 

Prenons la suite \(u_n = n^{1/2}\). 

La suite \(u_n = \sqrt{n}\), ces termes sont :  \(\sqrt{2}, \sqrt{3}, \sqrt{4}, \dots\), qui croît sans borne.

Cette suite croît sans borne à mesure que \(n\) tend vers l'infini.

 

3. Suite de la forme \(v_n = f(u_n)\)

La suite \(v_n\) est obtenue par application de la fonction \(f\) à chaque terme de la suite \((u_n)\).

 Si \((u_n)\) converge vers \(L\) et \(f\) est continue en \(L\), alors \((v_n)\) converge vers \(f(L)\).

Soit :

\(u_n = \frac{1}{n}\) et \(f(x) = x^2\). 

La suite \(v_n\) est donc \(v_n = \left( \frac{1}{n} \right)^2 = \frac{1}{n^2}\). 

Cette suite converge vers \(0\), car \(\lim_{n \to \infty} \frac{1}{n^2} = 0\).

 

4. Suite de la forme \(u_{n+1} = f(u_n)\)

Il s'agit d'une suite récurrente. Si \(f\) est continue et que \(u_n\) converge vers un point \(L\), alors \(L\) est une solution de l'équation \(L=f(L)\).

 

Prenons la suite définie par la récurrence :

 \(u_{n+1} = \frac{1}{2}(u_n + 2)\) avec \(u_0 = 1\). 

Cette suite converge vers \(2\), car c'est la solution de l'équation : \(u = \frac{1}{2}(u + 2)\).

5. Suite alternée:\((u_n)=(-1)^{n}\times (v_n)\)

Une suite alternée est une suite dans laquelle les termes changent de signe à chaque étape.

Exemples :

\((u_n)=(-1)^{n}\) La suite de base alternée est celle dont les termes sont simplement 1 e -1 qui alternent


\((v_n)=(-1)^{n} \times 2^{n}\) les premiers termes de cette suite sont les carrés des entiers, mais les signes alternent à chaque étape:

\(v_1=-2; v_2= 4; v_3=-9;....

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